jeudi 29 janvier 2009

PAR ICI LES SORTIES


Parmi les sorties récentes ou à venir, petit tour d'horizon de quelques artistes à suivre.
Tout d'abord, les chansons mélancoliques, introspectives et spectrales aux atmosphères célestes du britannique vivant à New york, Anthony and the johnsons, à la voix si singulière et envoutante avec son nouvel album "The crying light" pour une balade entre jazz, rock, folk, classique et opéra. Dans un registre dub/hip-hop/reggae, Flox mérite votre attention notamment avec "what's it gonna take", extrait de "Take my time". Déjà évoqué dans un récent article, le groupe anglais Mongrel tient la corde avec un hip-hop engagé politiquement, entrainant musicalement et teinté de riffs rock, de volutes reggae et de bidouillages sonores orchestrés par des membres d'Artic Monkeys, de Babyshambles et de Reverend and the makers. Dans des textures rock, les américains de Tv on the radio n'ont pas leur pareil pour proposer un rock personnel mâtiné d'influences soul, jazz et psychédéliques.



Autre amateur de guitare, Birdpen affiche un rock qui oscille entre tension rentrée et éclatement d'orages sonores, sachant jouant sur le fil comme dans de la dentelle. Trempées dans le blues, les cordes de M.Ward se révèlent aussi rock et plus tourmentées que jamais dans le nouvel album du monsieur. Plus folk, le suédois Peter Von Poehl revient avec son deuxième album "May day" après la belle surprise du premier. Sa voix assimilée à Cats Stevens et ses errements folk à la Neil young ne sauraient résumer sa musique à ces références. Artiste allemande, Karo, s'illustre par un album folk-rock qui n'est pas sans rappeler les artistes de l'écurie 4AD, par sa parure à la fois lumineuse et rugueuse. Cyrz, artiste originaire de la drôme, remarqué par son premier opus aux chansons intimistes, dévoile avec son nouveau à paraitre en mars, une facette plus rock, plus complexe même s'il a su conservé les trames acoustiques premières.



A noter les arrivées de la slammeuse-chanteuse Luciole dont les textes valent l'écoute et le détour sur "Ombres" et les chansons blues-folk échappées des paysages américains dignes d'intérêt du français Sammy Decoster. Côté world au sens large, notons les beaux atouts des nantais de Tribeqa qui mêle les sons africains à de multiples influences groovy et cuivrées. Fanga, quant à lui, poursuit les pulsations afro-beat pour les rendre funky et dansantes. Enfin, toujours dans la course, B.alone avec sa pop sensuelle et légèrement mélancolique, dont les contours électro et les riffs funky embrassent une voix soul et moelleuse, sur "Time is love" notamment extrait de "Beautiful".


2 commentaires:

Cyrz a dit…

il me semblait que le chanteur cyrz ( mon homonyme) était originaire de la drome mais je ne suis plus trop sûr!!!

Michel Le Meur a dit…

Vérification faite, il est bien de Montéléger dans la Drôme. Merci cyrz de ton commentaire. A bientôt