samedi 26 juillet 2008

L'électro-pop sensuelle et sombre de Martina Toleybird


L’ex-égérie, ex-compagne et chanteuse de Tricky (présente sur les albums « Maxinquaye », « Pre-Millenium tension », « Angels with dirty faces » et « Nearly God ») s’émancipe à nouveau en solo, pour la deuxième fois après « Quixotic ». Avec « The blue god », la britannique propose alors de mêler blues, rock sixties, et soul à des arrangements électro orchestrés par les fines oreilles de Danger Mouse, alias Brian Burton de Gnarls Barkley, à la production. Le tout étant charpenté par une basse ronde et profonde. Il en résulte une plongée dans les eaux moelleuses d’une pop presque transparente, taquinée par des courants variés leur donnant parfois un aspect trouble. Une sorte de clair-obscur fait de fondus au noir voguant vers la lumière. Avec sa voix attractive, la « soul sister » délivre un album aussi séduisant que le précédent mais dégageant une encore plus grande cohérence. Elle y construit un son univers : une pop moderne mûrie par l’âge de sa créatrice, la trentaine, reflétant sa sensibilité gris foncé. De cette pelote de sons, Martina tire son épingle du jeu et mériterait de décrocher un hit avec l’irrésistible « baby blue » par exemple.
http://www.martinatopleybird.com
http://www.myspace.com/martinatopleybird

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