jeudi 16 avril 2009

LHASA NE LASSE PAS

1997, une voix chaude, éraillée et puissante venue d'Amérique et du Mexique, chante La Llorona. Lhasa débarque pour la première fois dans nos vies avec sa musique en bandoullière, résultat de ses nombreux voyages. D'autres, imaginaires apparaissent dans ses chansons si lointaines et si proche de nous. Une musique vagabonde qui nous rend visite, les "rancheras" cotoient les mélopées tziganes, folk, country et les chansons populaires. Lhasa nous hante dès les premières notes. Elle confirme sans sombrer dans la facilité, avec The Living Road en 2003, des chansons atypiques, originales et pourtant familières. Lhasa nous enchante avec son blues voyageur, empreint de mélancolie, sorte de la saudade mexicain, et rempli de fort sentiments intérieurs. Signe d'une certaine maturité, elle intitule le troisième opus uniquement de son patronyme. Pas pour se mettre en avant mais pour livrer totalement son visage musical. Un ensemble dans lequel se mêlent country, gospel, chanson, blues et folk. Des rayons cristallins soulignent une certaine lenteur de tempo et une voix merveilleuse qui se colle dessus. Plus posée de précédement, elle s'impose avec une présence remarquable. Des balades hantées qui se promènent avec cette facilité déconcertante. avec ce naturel troubadour que la résidente de Montréal emprunte dans la langue de shakespeare uniquement cette fois-ci. C'est beau, tout simplement.

Le superbe premier extrait : Rising

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