samedi 24 janvier 2009

LES "BATARDS" MORDENT LE ROYAUME

Mongrel
A l’instar de Damon Albarn avec Gorillaz, des membres des Artic Monkeys, de Reverend and the makers et des Babyshambles, groupes britanniques plutôt rock, se sont associés au rappeur londonien Low-key pour former Mongrel (bâtard, être issu de descendance hétérogène, de Mingle (se mélanger) et Among (parmi) en anglais). Cependant, la démarche est ici aussi (voire plus) politique qu’artistique. Le Mc-rappeur anglais, principalement au chant, est entouré de la jeune garde de musiciens et chanteurs de premier plan pour asseoir en effet ses propos politiques sur le conflit se déroulant dans son pays d’origine, l’Irak, amis également sur la situation politique en angleterre, sur l'après-11 septembre et ses conséquences au quotidien. Constat amer et revendicatif qui sonne le glas du politique et lui rappelle ses responsabilités citoyennes. Il en sort un album vibrant de conscience sociale, de grondement urbain, d’arrangement groovy et de réveil politique, entre les Clash et Gorillaz. Mongrel (à ne pas confondre d'ailleurs avec un groupe de métal du même nom) chambarde le paysage musical d’outre-manche pour mieux le secouer avec une musique indie- folk-rock, hip-hop, teintée d’expérimentations sonores, de nuages de reggae et de dub dans le fog londonien. Vindicatif et entrainant, ce collectif interpelle la pop par un engagement artistique et politique scandé de propos bien plus intéressants que nombre de refrains pop. Ils sont d’ailleurs tellement investis dans ce projet qu’ils envisagent de réaliser un second opus avec …Hugo Chavez, oui le président du Vénézuéla ! Meet the Mongrel ! Le monstre à plusieurs têtes arrive !

1 commentaire:

Michel Le Meur a dit…

Thanks you for your support. may be i could try to traduce my words in english.