Il reste encore de l'espoir dans un monde où le téléchargement dérègle le marché du disque, menaçant à terme la vie des musiciens, bien souvent les moins connus mais néanmoins talentueux, sans menacer véritablement les "gros" vendeurs. Un espoir de non formatage musical. Dans ce monde, des rencontres nous racontent encore des histoires, celles exprimant la passion de partager les sons et les expériences. Issu du label No format, dont je vous avais déjà parlé lors d'un récent message, les nouveaux venus sont Kouyaté - Neerman, soit la rencontre d'un maître du balafon malien, Lansiné Kouyaté, et d'un virtuose français du vibraphone, David Neerman, accompagnés d'une basse, batterie et parfois de chant. De cette union est né l'album "Kangaba", aux sonorités cristallines et vaporeuses, voyageant dans des contrées ni jazz, ni traditionnelles, autant "dub" que "post-rock", un véritable appel à l'écoute et à l'imagination, voire à la méditation. Une brise chaude qui nous caresse nos froides oreilles automnales, dans un souffle langoureux, hors du temps, des modes et des frontières musicales. Ca fait du bien.
Chez No format, un autre artiste canadienne, Melissa Laveaux, mérite également une oreille attentive, dans une lignée soul-folk comme Asa.
Aperçu en images et sons de la rencontre Kouyaté-Neerman puis "destin" extrait de l'album "Kangaba".
D'autres extraits chez les inrocks ici
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